Chambre 156.


MASHA MOSKOVSKY
29 ans. Russe. 1m73.
Avocate.
Élevée par un père célibataire.
Veuve.


Avocate, Masha possède son propre cabinet. Elle y travaille seule en général mais elle propose des bureaux pour les nouveaux avocats, ceux qui veulent se faire un nom. Elle sait que les débuts ne sont jamais faciles. Alors, elle essaye de se montrer solidaire du mieux qu’elle le puisse. Avec cela, elle se retrouve la plupart du temps à plaider en faveur de ceux que l’on considère être les méchants des histoires, les présumés coupables, ceux qu’on veut voir derrière les barreaux et qui le méritent le plus souvent.
Cela n’est pas qu’un simple hasard. C’est un choix. Une décision qu’elle a prise en fonction de son propre vécu, de sa propre histoire.
Veuve depuis quelques années déjà, Masha a été mariée à un tueur en série. Évidemment, ce mariage est inconnu aux yeux du monde. Ou disons plutôt qu’il est connu d’une autre façon, au près d’un autre homme. Lorsque son mari a été arrêté pour ses nombreux meurtres en série, elle a défendu être mariée à Vadim l’ouvrier en bâtiment, non pas à Vadim le tueur en série. Elle a assuré ignorer l’existence de ce massacre jusqu’à présent, qu’elle apprenait cette vérité en même temps que tout le monde, maintenant. Cela avait fonctionné. Tout le monde l’avait cru. Ne doutez donc pas de ses compétences en guise de discours dans l’objectif de convaincre un jury.
Les mensonges sont son quotidien, ils font partis d’elle, et cela depuis le jour où elle est venue sur Terre.
D’origine russe, elle n’a grandi qu’avec son père. Son paternel qui n’est d’ailleurs pas son géniteur. Elle est le don d’un ami envers un autre ami. Son père ne pouvant avoir d’enfants naturellement s’est vu recevoir, en guise de cadeau d’anniversaire, un nouveau né. Son père biologique est donc celui qui est son parrain aux yeux de l’Église et du monde. Elle est la seule descendance à être au courant. Car oui, biologiquement, elle est la grande sœur de quatre jeunes gens, deux garçons et deux filles. Mais pour eux, elle n’est qu’une "amie de la famille".